Ce bout de terre, légèrement plus grand que la France, résonne autour d’Adèle depuis ses études : elle a travaillé pendant presque deux ans pour le site internet d’un revendeur français de vanille en provenance de Madagascar (gousses, poudre…) et d’autres produits culinaires (notamment des vinaigres). En parallèle, cette même année de licence elle rencontre Rébecca qui travaillera pour Grandira. Elle découvre et suit l’association à travers elle.
“Il nous arrivait de rêver d’un voyage à Mada ensemble. Et puis il y a eu ce jour où je l’ai rejoint pendant qu’elle travaillait avec l’asso sur place à Antsirabe.”
Un rêve qui se réalise !
« A 10000 mètres d’altitude de la mer Méditerranée, je m’envole pour la capitale malgache Antananarivo au départ de Paris pour un voyage entre copines. Dix heures se sont écoulées et me voici à l’aéroport accueillie par Rébecca. Nous sommes le 9 février 2020, il est 23h heure locale (21h en France), la température extérieure est de 18°C. Même si l’itinéraire de notre séjour avait été défini en amont avec des guides locaux, je ne saisissais pas encore le caractère exceptionnel de ces treize prochains jours. »
« Mon itinéraire sur l’île se concentre surtout entre la capitale et l’ouest. Jour 1, deux places à l’avant d’un bus nous sont réservées. Derrière ces vitres, des paysages aux couleurs contrastées se dessinent dès la sortie de la capitale. Cette roche rouge typique fait ressortir le vert éclatant des sols. Les rizières bordent la moitié du trajet. »
Au petit village de Mangily
“L’itinéraire de ce voyage a été riche en paysages canons (Belo sur Mer par exemple) et expériences mémorables (comme monter à 17 mètres d’un baobab), le plus marquant reste le premier lieu où nous avons logé plusieurs jours. C’est le village de Mangily. »
« Ce centre d’accueil solidaire Tsaravahiny a été le point de rencontre avec la culture malgache. Le principe du centre ? Des guides locaux assurent la réception des touristes dans un cadre de vie local. Train de vie à côté d’un village, choc culturel garanti. Les bénéfices générés par ce tourisme responsable permettent de développer et d’entretenir le village.”
“Le village de Mangily est idéalement situé pour profiter de points de vue. Après la visite du village, nous en sortons en traversant une sorte de lit de rivière à marée basse. Les pieds dans l’eau et dans la vase, mes yeux sont écarquillés, j’admire cette vue superbe sur les terres. Au loin, la mer et Morondava se distinguent.”
Coucher de soleil sur la dune
“Direction la dune de sable pour admirer un coucher de soleil. Le paysage est époustouflant, nous profitons du calme avant d’être rejoint par des jeunes du village venus eux aussi profiter du crépuscule, en musique ! Un moment d’échange bien sympa” (Rébecca)
“Au retour, le lit de rivière que nous avions traversé à pied à l’aller était sous l’eau. Nous sommes donc rentrés en pirogue, sous les étoiles, éclairés par la lune et les lampes frontales. Nous avions une vue incroyable sur la voie lactée, et ce fut un moment inédit avec ma pote et les guides qui nous accompagnaient. Une anecdote qui se vit plus qu’elle ne se raconte !”
Plage déserte
« Jour 3, sous le soleil de Mangily, il est 6h, il fait déjà bien chaud et nous prenons un petit dej typique (pain toasté, confiture, café et lait de zébu) avant de se diriger vers une plage, accessible uniquement en pirogue. Un trajet en pirogue à travers les mangroves toujours bercées par les musiques afro du guide et du piroguier. La plage est déserte ! Nous plongeons dans le canal du Mozambique, agité par la houle. »
Des rencontres
“Durant nos temps de pause, je me souviens de discussions avec notre guide Mamy. Les sujets portent sur les actualités de l’île, le contexte politique de la région d’Ifaty, des voleurs de zébu, du racisme à l’égard des Merina (ethnie du centre de l’île). Sur l’île, il me semble incontournable d’être marquée par une personnalité. Et si en tant que « vazaha » (étranger), vous ne souhaitez pas rencontrer des gens, ce seront les locaux notamment les enfants qui viendront à votre rencontre !”
Un souvenir culinaire ?
“Les camarons flambés et sautés à l’ail ! Les meilleures crevettes que j’ai eu l’occasion de savourer. Je me suis régalée des poissons préparés au quotidien. Il y a eu des matins où on venait nous demander ce qui nous faisait envie à déjeuner et profiter de la pêche du jour le midi.
Je me souviens aussi très bien de leur pain malgache, les mofo gasy, que nous trouvions facilement en vente en bords de route. Ce serait assimilable à un petit pancake. Une famille nous a même inviter à en faire à Belo-sur-Mer. L’île régale aussi par ses fruits, notamment les bananes !
La recette d’un séjour réussi à Madagascar ?
- Une bonne dose d’aventure (oser sortir de sa zone de confort)
- S’entourer de guides locaux. Madagascar regorge de trésors et de sentiers à explorer : soyez bien accompagnés pour les découvrir !
- Prendre son temps pour apprécier le calme “Mora mora” de l’île
Vous êtes plutôt randonnée en montagne à la recherche d’espèces endémiques ? Ou peut-être farniente sur une plage de sable fin face à l’Océan Indien ? Et pourquoi pas aller observer les baleines à bosse ? Partez en séjour à Madagascar avec notre agence de voyages solidaires pour découvrir cette île et ses merveilles.